Vigilance au volant : les bons conseils
Par Mario Dakpogans | Le 08/03/2022 | Conseils achat / vente | Guides & Essais
Pour un automobiliste, la vigilance au volant est un critère indispensable pour sa sécurité. En effet, une conduite maîtrisée n’est possible que grâce à une bonne concentration du conducteur, ce qui réduit considérablement le risque d’accident.
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Sommaire
Baisse et manque de vigilance au volant
Il existe cependant divers facteurs pouvant réduire la vigilance au volant. Il s’agit notamment de la fatigue, de certains médicaments, de la vitesse, du téléphone portable et de l’alcool. Pensez-vous avoir du mal à maintenir une bonne vigilance au volant ? Découvrez dans cet article les conseils à suivre, pour plus de vigilance au volant.
Comment augmenter sa vigilance au volant ?
Évitez l’alcool au volant
De même que la fatigue au volant, l’alcool figure parmi les principales causes d’accidents routiers. Au moins 30 % des conducteurs impliqués dans des accidents mortels en France ont une alcoolémie qui s’avère positive. L’impact de l’alcool n’est donc pas à négliger lorsque vous prenez la route. Vu son influence sur le cerveau même à petite dose, le taux admis pour conduire est limité à 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Pour les jeunes conducteurs, le seuil limite est de 0,2 g/L. Après une soirée festive, il est conseillé de ne pas prendre le volant si des boissons alcoolisées ont été ingérées. Vous pouvez alors vous faire déposer par un ami qui n’est pas en état d’ivresse ou prenez un taxi.
Si vous pensez avoir ingéré une faible quantité d’alcool, mais que le doute persiste, la solution la plus efficace consiste à recourir à l’éthylotest avant de reprendre le volant. C’est un test chimique simple qui se résume à souffler dans une poche avec un tube dans lequel figure un liquide réactif qui devient vert en présence d’alcool. Il est aussi possible de recourir à un éthylotest électronique. Doté d’une meilleure précision, il donne la mesure de l’alcoolémie en milligrammes par litre d’air expiré. Si le seuil limite est dépassé, ne prenez pas le volant.
Sommeil et vigilance au volant : savoir s’arrêter en cas de fatigue
La fatigue au volant est l’une des principales causes d’accidents mortels sur les routes. La fatigue et la conduite ne sont en effet pas compatibles. Selon certaines statistiques, la fatigue au volant est responsable d’un accident mortel sur trois. Il existe divers facteurs pouvant générer de la fatigue au volant. Les plus courants sont : un manque de sommeil, une conduite trop rapide ou prolongée.
Quels sont les signes de fatigue au volant ?
Elle se manifeste par une somnolence et une difficulté à rester concentré en route. Il est recommandé de s’arrêter instantanément lorsqu’on ressent ces signaux. Prendre le temps de se reposer avant de reprendre la route est important. Il est en effet prouvé que 17 h de veille active sont équivalents à une quantité de 0,5 g d’alcool dans le sang. Par ailleurs, la somnolence multiplie le risque de faire un accident par 8. Pour des trajets de longue durée, il est conseillé de faire une pause toutes les deux heures. Évitez autant que possible la conduite nocturne. Cette dernière accentue la fatigue visuelle. Procédez aussi régulièrement au nettoyage du pare-brise et des rétroviseurs. Une bonne visibilité de la route permet en effet de réduire la fatigue visuelle. Pour finir, lorsqu’une longue route est prévue, il est important de passer une bonne nuit de sommeil pour être au top de ses capacités.
Faire attention aux médicaments et drogues aux effets psychotropes
Bien que moins connue, la responsabilité des médicaments et de la drogue dans les accidents de circulation n’est pas moindre. Les médicaments qui ont des effets tranquillisants peuvent générer une somnolence au volant ou des réflexes amoindris. En ce qui concerne les drogues, elles ont pour la plupart un effet euphorisant qui empêche le conducteur de ressentir le danger. Il va donc sous-évaluer les risques et mettre sa sécurité en péril.
Pour exclure tout risque, évitez de prendre le volant si vous êtes sous le traitement d’un médicament qui génère un sommeil au volant ou impacte l’attention. Pour savoir si un médicament à de tels effets, consultez toujours sa notice. Les drogues quant à elles sont à proscrire avant un trajet au volant.
Faites attention à la distraction que représente votre téléphone portable
L’utilisation du téléphone au volant en France est responsable d’un accident sur 10. Près de 40 % des utilisateurs de téléphone en France admettent l’utiliser au volant. Il s’agit principalement des cadres supérieurs et des moins de 35 ans. Le moment le plus critique lors de l’utilisation d’un téléphone au volant est celui où le conducteur le décroche pour recevoir un appel. Durant ce court instant, son attention n’est plus sur la route, ce qui accroît considérablement le risque d’accident.
Pour réduire le risque, le mieux est d’éteindre votre téléphone avant de démarrer la conduite. Ceci vous évitera d’être tenté de décrocher au volant. Si vous tenez à être joignable durant le trajet, ne décrochez pas si vous êtes au volant. Un passager dans la voiture pourrait répondre à votre place. S’il n’y a pas de passager avec vous, trouvez si possible un endroit où vous garer pour répondre à l’appel.
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