Stéphane Nègre : « Comme une victoire »
Par Emmanuel Rolland | Le 12/06/2024 | Actu | Sports mécaniques
Après un week-end particulièrement intense avec le rallye des Grands Fonds 2024, Stéphane Nègre revient sur sa deuxième place sur l'épreuve.
-
22/11/2024
Lancement de la nouvelle Porsche Panamera en Martinique
La concession Porsche Martinique a organisé le lancement de la
-
22/11/2024
Comment récupérer des points sur son permis moto ?
Si les points commencent à se faire rares sur votre permis moto, il
-
21/11/2024
AGENDA : Sports Mécaniques Outre-mer – NOVEMBRE 2024
Retrouvez l'agenda des sports mécaniques des Outre-mer pour le mois
-
21/11/2024
Volkswagen Tiguan Life & R-Line : le nouveau cru
La nouvelle génération du Volkswagen Tiguan apporte son lot de
Deuxième derrière la légende Sébastien Loeb, Stéphane Nègre, co-piloté par Sydney Fulbert sur sa Mitsubishi Lancer Evo IX, Stéphane Nègre ne pouvait rêver meilleur résultat lors du dernier Rallye des Grands Fonds.
Sommaire
Quel bilan tirez-vous de ce Rallye des Grands Fonds, conclu à une belle deuxième place derrière Sébastien Loeb ?
Le bilan est bien entendu positif. Nous sommes à l’arrivée, qui plus est juste derrière un grand champion. Bien évidemment nous ne jouions pas dans la même catégorie et nous étions sur deux rythmes différents : nous avions tout de même affaire à un nonuple Champion du monde, alors qu’on reste des amateurs. Mais il y a tout de même la satisfaction d’avoir pu rouler et participer à cette course avec autant de public.
Comment avez-vous géré votre rallye ? Vous êtes restés plutôt prudent lors de la première étape, que vous avez conclu au 10e rang à l’issue de l’ES4…
Comme d’habitude, on sait que les Grands Fonds, c’est un rallye très long. J’ai toujours tendance à me faire distancer sur la première étape, que je considère comme un prologue. Le vendredi soir, ce sont des spéciales « spectacle », qui sont un peu dangereuses car il n’y a pas forcément de dégagement, et dans lesquelles on peut casser la voiture sur une faute d’inattention. Et j’avoue qu’avec tout ce public venu si nombreux, c’était presque effrayant, j’ai préféré assurer. Puis, à partir du samedi matin, nous avons commencé à hausser notre rythme, à remonter les positions jusqu’à la deuxième place [une position atteinte le samedi matin dès l’ES6], et à nous y maintenir jusqu’à l’arrivée.
Il y a eu de la casse parmi vos rivaux qui tentaient de vous rattraper, notamment lors de l’ES13 [sept abandons dans cette seule spéciale dont Loïc Derussy, Willy Nallamoutou-Sancho, Jean-Marie Mavounzy ou encore Henri Nègre].
Oui, plusieurs équipages ont quitté l’épreuve à ce moment-là, qui étaient de vrais challengers sur ce rallye. C’était piégeux, mais nous avons essayé de faire au mieux, de rester concentrés, et ça a payé. On voulait vraiment atteindre l’arrivée.
Deuxième derrière Sébastien Loeb, c’était impossible de faire mieux…
On visait le podium, mais on ne savait pas quelle place on aurait pu convoiter car il fallait compter sur Simon Jean-Joseph, que l’on attendait et qui roulait fort avec sa Porsche, avant son problème mécanique le vendredi. Bien sûr, cette deuxième place est comme une victoire. Et notre fierté c’est d’avoir parfois un peu réduit l’écart avec Sébastien Loeb sur certaines spéciales sur terre, cela nous a étonné, lui aussi je crois. Bien sûr, on aurait aimé se rapprocher davantage, mais c’était impossible. Il fallait limiter la casse, l’objectif était surtout d’être à l’arrivée, et d’être classé le mieux possible. Je dois aussi saluer mon co-pilote Sydney Fulbert. Il a réalisé un excellent travail tout au long du rallye, malgré son manque d’expérience : il faut rappeler qu’il ne disputait que son deuxième rallye ! L’équipe tout entière s’est montrée au top, et je remercie également nos partenaires qui nous ont permis d’être là.
Outre la présence de Sébastien Loeb et de Simon Jean-Joseph, cette 39e édition du Rallye des Grands Fonds a également été marquée par le retour de deux spéciales monumentales, l’une de 19 km – Dupré/Vallerat -, qui a finalement été annulée, l’autre de 21 km – Tombeau/Vallerat. Qu’en avez-vous pensé ?
Ces deux grandes spéciales ont forgé l’âme de ce rallye, et elles ont été remises au goût du jour. Les anciens pilotes nous ont souvent parlé de ça, on parlait de la « 19 km » et de la « 21 km », et tout le monde disait que c’étaient vraiment les spéciales qui faisaient la différence sur cette épreuve. Alors nous avions vraiment hâte de les disputer à notre tour. Cela démontre que l’âme des Grands Fonds est de retour, et c’est aussi ce qui a amené un engouement auprès du public.
Quel était le sentiment sur le podium aux côtés de Sébastien Loeb ?
C’était une grande fierté. J’ai le plus grand respect pour Sébastien Loeb, même si on n’ose pas forcément approcher un champion comme lui, en tout cas c’est mon tempérament. Même si j’ai eu moi aussi droit à ma photo avec lui, on n’ose pas forcément le déranger. Mais sa présence était un plus énorme pour l’épreuve, cela a amené du grand spectacle.
Quelle est la suite pour Stéphane Nègre ?
L’objectif est d’être au départ du Martinique Rallye Tour en juillet, ensuite on verra.
- L’actu des sports mécaniques du 19 Novembre - 19/11/2024
- Reshad De Gerus : « Une incroyable opportunité » - 13/11/2024
- L’actu des sports mécaniques du 12 novembre - 12/11/2024
Laisser un commentaire