Somnolence au volant : nos conseils pour l’éviter
Par Mario Dakpogans | Le 17/03/2022 | Conseils achat / vente | Guides & Essais | Sécurité routière
La somnolence au volant est la première cause de mortalité sur les autoroutes, devant la vitesse ou l’alcool.
-
21/11/2024
AGENDA : Sports Mécaniques Outre-mer – NOVEMBRE 2024
Retrouvez l'agenda des sports mécaniques des Outre-mer pour le mois
-
21/11/2024
Volkswagen Tiguan Life & R-Line : le nouveau cru
La nouvelle génération du Volkswagen Tiguan apporte son lot de
-
20/11/2024
Le Groupe Citadelle acquiert le NCCIE en Guyane
Le Groupe Citadelle distribue désormais les marques Toyota et Ford
-
20/11/2024
Seat Arosa : une sacrée préparation !
Si la Seat Arosa est une citadine banale qui disparait peu à peu des
Sommaire
La somnolence au volant, un vrai problème de sécurité routière
Somnolence et conduite ne font tout simplement pas la paire. Pour preuve, la somnolence est la première cause d’accidents mortels sur autoroute. Pour une conduite plus sure, il vaut mieux tout simplement éviter de vous assoupir pendant que vous êtes au volant. Même si cela paraît simple, il est compliqué dans les faits d’éviter de sommeiller en situation de conduite. Un sondage de l’IFOP estime que 64 % des conducteurs ont déjà vécu un moment de somnolence. Il s’agit donc d’une situation préoccupante à laquelle vous pourrez également faire face. Voici quelques mesures à observer pour éviter que le pire vous arrive a cause de la somnolence.
Quelles sont les causes de la somnolence ? Pourquoi je m’endors au volant ?
Sommeiller et faire un dérapage sur la chaussée, cela peut arriver à n’importe quel conducteur. Au vu des conséquences qui peuvent en découler, vous devez tout faire pour éviter cette situation fâcheuse. Pour y arriver, prévenez le sommeil en évitant les facteurs qui l’entraînent. Évitez par exemple d’être éveillé pendant de longues heures sans dormir, puisque le manque de sommeil diminue les réflexes du conducteur. À ce propos, les réflexes d’un conducteur resté en éveille pendant 17 h d’affilé sont identiques à ceux d’un autre ayant un taux d’alcoolémie de 0,5g/l dans le sang. Après 24 h de veille active, ses réflexes sont comparables aux réflexes d’un autre ayant un taux de 1 gramme d’alcool dans le sang.
Un risque accru d’endormissement au volant certaines heures
Les heures de conduite sont également très importantes pour une conduite sûre. Évitez par exemple de conduire tard la nuit, parce que la vigilance est moins importante, et qu’il est difficile de se concentrer pendant cette période. Les risques d’état de somnolence sont aussi plus importants entre 2 h et 5 h du matin ainsi qu’entre 13 h et 15 h l’après midi. Évitez donc de conduire pendant ces périodes si vous le savez.
D’autres facteurs de somnolence au volant
Certains facteurs insoupçonnés peuvent aussi favoriser la somnolence au volant. C’est le cas par exemple du manque de pause en cours de conduite, du manque d’aération ou d’un repas trop calorifique. Le non-respect des limitations de vitesse entraîne également la fatigue, et avec elle l’état de somnolence. D’autres facteurs connus de risques d’accident sont également à rappeler, notamment, la prise de psychotropes.
Les signes détecteurs de la somnolence au volant
Lorsque vous n’êtes plus en état de conduire, certains signes vous servent clairement d’alerte. Si vous êtes fin connaisseur, dès que vous remarquez un de ces signes d’hypovigilance, il vous est conseillé de vous arrêter immédiatement. Les yeux qui picotent sont généralement les premiers signes qui vous mettent la puce à l’oreille. S’en suivent donc tout naturellement une vision trouble et une incapacité à conserver votre attention À cette étape, il vous sera tout simplement difficile, voire impossible, d’identifier correctement et de distinguer les panneaux de signalisation qui défilent.
Si vous persistez à tenir le volant, les paupières vont donc s’alourdir et les troubles de vision vont continuer. Vous serez en difficulté : la tête s’alourdit à son tour, les bâillements commencent également et l’automatisme des réflexes diminue drastiquement. Plus besoin donc de vous dire que le sommeil commence à vous gagner. Vous devez prendre tout de suite les dispositions qui s’imposent avant de vous retrouver hors de la chaussée.
Somnolence au volant : comment ne pas s’endormir ?
C’est le moment pour vous de sortir de la voiture et de prendre une petite pause. Une micro-sieste est suffisante pour retrouver vos esprits. Prenez cependant votre temps. Garer pour vous dégourdir les jambes sur les aires d’autoroute est également suffisant pour chasser la somnolence au volant. Vous pourrez aussi profiter pour boire un café ou manger quelque chose de sucré pour revigorer l’organisme et éviter la somnolence au volant.
Comment lutter contre la somnolence, les micro sommeils et fatigue au volant ?
Pour éviter les baisses de vigilance, vous devez adopter quelques comportements responsables lorsque vous êtes au volant de votre véhicule.
Les comportements anti somnolence au volant
Bien sûr, commencez par adopter les astuces contre la fatigue et la somnolence. L’alcool et les médicaments aux effets psychotropes sont également à éviter si vous envisagez de conduire. Après cela, vous devrez aussi bannir l’utilisation du téléphone portable. Bien que cela soit interdit, 4 personnes sur 10 admettent l’utiliser en cours de conduite. Cela engendre aussi un total de 10 % des accidents enregistrés en France. Il vaut mieux s’en méfier donc. Lorsque vous remarquez que vous êtes fatigué, évitez aussi de combattre la fatigue. La meilleure solution est de vous arrêter, faire une pause et d’observer au moins un court sommeil.
Mettre la climatisation en marche pendant que vous conduisez est également essentiel pour bien aérer le véhicule. Une aération de l’habitacle permet en fait au conducteur d’avoir ses réflexes au top. Si votre climatiseur ne fonctionne pas correctement, alors n’hésitez pas à ouvrir les fenêtres. Cela est également une des astuces pour augmenter votre vigilance et éviter l’état de somnolence lorsque vous conduisez. Dans le cas où vous voyagez sur une longue distance, évitez de partir seul. Faites-vous accompagner par quelqu’un. Si la personne sait conduire, vous avez là un bon co-pilote qui pourra vous relayer afin d’alterner les périodes de repos et de conduite. S’il ne sait pas conduire, il sera quand même utile du moment où il peut tenir la conversation et suivre la route avec vous. Au cas où vous n’avez personne pour vous tenir compagnie, alors, vous pourrez toujours vous contenter d’une bonne musique stimulante.
- La garantie protection juridique automobile - 14/03/2023
- Interfile à moto : que dit la loi ? - 09/03/2023
- Malus écologique 2023 : nouveau barème - 07/03/2023
Laisser un commentaire