Raphaël Payet avant la finale du Supermoto France : « Je ne me pose pas de questions »

Solide leader du championnat de France Supermoto (S2) avant la finale de la saison à Villars sous Ecot (14/15 septembre), Raphaël Payet aborde ce dernier rendez-vous de l’année avec sérénité, alors que le Réunionnais est déjà tourné vers un probable passage en S1 en 2025.

Favori au titre en catégorie S2 du championnat de France Supermoto, Raphaël Payet a répondu présent au rendez-vous en 2024. Il faut dire que le pilote réunionnais tourne autour du sacre national depuis ses débuts dans la discipline : quatrième en 2020 (à un point du troisième), troisième en 2021, puis deux fois vice-champion en 2022 et 2023, ce dernier ne pouvait envisager autre chose que la première place cette saison.

Sur le podium lors des trois premiers rendez-vous de l’année (deuxième à Saint-Amand Colombier et à Val d’Argenton, puis troisième à Belmont sur Rance, le pilote du Team 974 Deux Zéro a décroché sa première victoire de la saison à Lohéac.

Une belle régularité qui a permis à Raphaël Payet de pointer en tête du championnat avant l’avant-dernière manche de la saison, disputée les 27 et 28 juillet sur le tracé de Mirecourt, dans les Vosges, pour l’avant-dernier meeting de la saison.

Meilleur chrono des essais, Payet a ainsi consolidé son fauteuil de leader en s’imposant dans la première manche, avant de se classer troisième de la seconde manche, après une belle remontée. « C’est un week-end qui s’est plutôt bien passé », a expliqué Raphaël Payet à Oovango.com. « J’avais bien commencé avec la pole, la vitesse était là. Je remporte la première manche, mais je chute au bout du deuxième tour dans la deuxième course. Je suis reparti quasiment dernier, et je suis remonté troisième, j’ai préféré assurer sur la fin. »

Des résultats qui lui permettent de s’envoler en tête du championnat avant la manche finale du championnat, à Villars sous Ecot. Et de confirmer que 2024 semble bel et bien être l’année Raphaël Payet.

« C’est vrai que la confiance est là depuis le début de l’année », continue ce dernier. « Je savais que j’avais le niveau pour aller chercher la première place à Mirecourt, je suis content de ce week-end. »

« Si je reviens en arrière cette saison, j’avais un peu la pression au début car j’ai terminé deuxième les deux saisons précédentes. Et le fait de montrer que je pouvais être au rendez-vous dès le début, contrairement aux années précédentes, a été important. »

Une solidité qui doit sans nul doute à la préparation d’avant-saison, où Raphaël Payet n’a rien laissé au hasard. « J’ai bossé énormément sur mon physique pendant l’hiver. », continue-t-il « Mais aussi l’aspect mental car, régulièrement en début de saison, je n’étais pas dedans, j’avais peut-être un manque de confiance en moi. J’ai bossé comme un fou cet hiver, ça a payé, avec mon coach sportif, Brice Hamilcoro, qui me suit pour ma préparation. »

C’est désormais l’heure de vérité pour Raphaël Payet, qui se prépare pour la finale du championnat ce week-end. Une dernière manche qu’il aborde comme les autres courses de la saison. « Comme d’habitude, j’ai travaillé le physique. Je ne me pose pas de question, je laisse le temps arriver comme il arrive, j’ai 49 points d’avance, il faut que j’assure. Et Villars est un circuit que j’apprécie, avec beaucoup de dénivelé, ça monte, ça descend, ça change un peu. »

Quoi qu’il en soit, cette course devrait être la dernière en catégorie S2 pour Raphaël Payet, qui devrait monter d’un cran vers la catégorie S1 l’an prochain. « Cela fait quatre ans que je suis en S2, il est temps pour moi d’aller me confronter avec les pilotes du S1, normalement dès la saison prochaine. »

Mais, avant son passage probable en S1 l’an prochain – où évolue déjà un certain Alexis Hoareau, autre champion réunionnais -, Raphaël Payet entend bien finir 2024 en beauté…

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Emmanuel Rolland

Rédacteur chez Oovango

Passionné de sport automobile, je travaille comme journaliste dans le milieu depuis plus de 20 ans, et j'ai collaboré avec des supports divers comme la presse quotidienne régionale, des magazines ou des sites internet spécialisés. Une activité qui m'a permis de me déplacer sur des événements prestigieux et des circuits renommés à travers le monde. Depuis 2023, je travaille comme journaliste spécialiste sports mécaniques pour le site Oovango.com.

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