Rallye : une catégorie amateur à La Réunion
Par Ophélie Vinot | Le 22/04/2022 | Sports mécaniques
En 2021, le rallye réunionnais s'est enrichi d'une nouvelle catégorie, amateur, composée elle-même de sous-catégories : VMRS, VHRS et ENRS. Rencontre avec trois nouveaux adeptes du rallye, Laurent Alpou (Subaru Impreza STI et BMW i3s), Farid Moullan (BMW M2) et Emmanuel Grondin (Peugeot 208 GTI).
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La catégorie rallye VMRS (véhicules modernes de régularité sportive) a été inaugurée par l’ASA Réunion, au Tour Auto de l’année dernière. Au sein de cette nouvelle catégorie, deux sous-catégories : les VHRS (véhicules historiques de régularité sportive) et les ENRS (énergies nouvelles de régularité sportive).
Sommaire
Une catégorie destinée « aux amateurs et petits budgets »
C’était la toute première fois à La Réunion qu’une compétition de rallye rassemblait des pilotes amateurs. Parmi eux, Laurent Alpou, ingénieur en mécanique et passionné par le sport automobile. « Depuis mon retour à La Réunion, je me suis intéressé à tout ce qui pouvait toucher le sport automobile pour les amateurs sur l’île », raconte-t-il. Au Tour Auto, au volant de sa Subaru Impreza STI, Laurent a découvert le rallye en catégorie VMRS avant qu’elle ne soit reconduite au rallye de St Joseph et au rallye des 1000km. « C’est une catégorie destinée aux amateurs et aux petits budgets », explique-t-il.
« On peut y participer avec un véhicule de série, donc pas besoin d’être une grosse équipe avec un gros budget. N’importe qui peut venir avec sa voiture de tous les jours, quasiment, avec très peu de modifications ». Pour participer à un rallye dans la catégorie VMRS, il faut « moins de 1.000€, engagement inclus, carburant et tout le reste ». « Vraiment pas cher pour un rallye », admet le pilote.
Emmanuel Grondin est mécanicien et a donc, de fait, « toujours été attiré par le monde automobile ». Il roule avec sa Peugeot 208 GTI « entièrement d’origine » et Élodie, son épouse, est également sa copilote. Pour eux, le challenge, « c’est plutôt le respect du temps que la vitesse ». « Il y a trois moyennes à choisir : basse, intermédiaire ou haute », explique Emmanuel. « Lors du premier rallye, on avait choisi la basse. C’était un peu trop bas à mon goût, donc au suivant on a choisi l’intermédiaire. À l’intermédiaire, on était bien, au niveau du temps. Mais pour le dernier rallye, on s’est dit qu’on était du Tampon et qu’on allait prendre la moyenne haute parce qu’on connaît les routes, etc. Ça a été la catastrophe ! », rit-il.
Pour Farid Moullan, kinésithérapeute, « ça a été une expérience fabuleuse ». Au volant de sa BMW M2 400 chevaux, c’est aussi son épouse qui copilote. « On a fait trois rallyes en 2021, ça s’est très bien passé. On a découvert des coins de l’île qu’on ne connaissait même pas », affirme-t-il. « Nous sommes rentrées dans une aventure où, aujourd’hui, on pense à ça tout le temps. Dès que le prochain rallye arrive, on est vraiment très excité ! ».
Des tutos rallye pour inciter et aider les novices
« Dans la foulée du Tour Auto, on a créé une équipe : ISAAC », raconte Laurent Alpou. « On a également créé une page Facebook qui s’appelle ISAAC AutoArt et sur laquelle on met toutes les informations concernant cette nouvelle catégorie ». Le pilote de la voiture japonaise a également décidé d’aider ses prochains adversaires. Sur la page de son équipe, il donne des astuces à toute personne qui souhaiterait se lancer dans le rallye. « On a essayé de compulser toute notre expérience de ce rallye sur cette page. En effet, les gens peuvent y retrouver des tutoriels, des explications,… Et surtout, s’ils veulent y participer ou qu’ils ont la moindre question, qu’ils n’hésitent pas à nous solliciter », insiste-t-il. L’objectif : augmenter le nombre d’inscrits dans cette nouvelle catégorie et ainsi lui faire prendre de l’ampleur sur l’île intense.
Encore moins coûteux : la sous-catégorie ENRS
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L’année dernière, après le second rallye, Laurent a un souci avec sa Subaru. Il décide de tenter sa troisième course en voiture électrique, avec sa BMW i3s. « On a été les premiers à participer à un rallye en voiture électrique à La Réunion », dit-il. « Ça nous a apporté une autre expérience. Et ça aussi, on le partage auprès des personnes qui ont une voiture électrique, pour leur expliquer qu’en effet, on peut faire du sport automobile avec ce type de voiture ». Le grand intérêt de sa BMW i3s et des voitures électriques de manière générale, c’est le coût. « Pour donner un ordre de grandeur, un rallye avec ma Subaru m’a coûté facilement 200€ d’essence (…) tandis que le rallye des 1000km avec ma voiture électrique m’a coûté 13€ d’électricité au total », précise Laurent.
Qu’en est-il de la recharge du bolide électrique ? En effet, pour le véhicule thermique, c’est simple : un peu de carburant pendant l’assistance et c’est bouclé. Alors, en électrique, la solution d’une recharge rapide et efficace doit encore être réfléchie. « On a utilisé une autre voiture électrique pour recharger la mienne durant les assistances », explique le propriétaire de la BMW i3s.
« Ça a été possible parce qu’on a pu anticiper et préparer le rallye des 1000km. Sur d’autres rallyes, où il y a peut-être plus de spéciales (…), il faudra trouver d’autres techniques de recharge ». L’ingénieur en mécanique n’a pas dit son dernier mot. Pour les prochains rallyes, l’idée serait de « développer, avec un partenaire, une solution de recharge rapide comme sur les bornes en courant continu ». Selon Laurent Alpou, en 30 minutes, le plein sera fait « sans problème ». « Donc cette solution sera plus intéressante pour des rallyes un peu plus longs », conclut-il.
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Bonjour j’amène participer qui je devrais contacter s’il vous plaît.
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