Rallye, catégorie VMRS : Samuel Ralchy et Thomas Garciane, le duo Nord-Sud

« Depuis tout petit dans les sports mécaniques avec les tontons, les cousins », débute Thomas Garciane, 24 ans et natif de St Joseph qui travaille dans la mécanique. Pour Samuel Ralchy, 28 ans, c’est plus ou moins la même histoire : « ça a commencé par les courses de Formule 1 à la télévision puis avec les courses de rallye, run et courses sur circuit, en tant que spectateur sur le bord de la route ». Dionysien et responsable d’exploitation logistique dans la vie de tous les jours, les deux passionnés forment un duo dans le monde du rallye depuis très peu de temps. Ils se connaissent depuis deux ans seulement mais « le feeling est tout de suite passé ». « Au départ, c’est ma compagne, fan de sport auto, qui devait être copilote », raconte Thomas. « Ils étaient collègues avec Samuel auparavant. On a donc été amené à se rencontrer tous les deux et partager quelques sorties karting, etc. Ça s’est fait naturellement finalement ».

La catégorie VMRS, l’occasion de réaliser un rêve ?

Thomas Garciane a commencé à investir dans le sport auto depuis environ deux ans. Il a participé à quelques courses avec sa Subaru Impreza mais, pour lui, la participation au Tour Auto est « une grande évolution, un rêve qui s’est réalisé ». « Même si je ne suis pas très habitué au côté passager, ça a été malgré tout une belle expérience », insiste-t-il. Samuel Ralchy, au volant de sa Seat Cupra, a débuté il y a cinq ou six ans. « J’ai commencé à participer à quelques courses, quelques runs. J’avais toujours dans un coin de ma tête le rallye. Et puis l’occasion s’est présentée lorsque j’ai eu connaissance de la catégorie VMRS », raconte-t-il. « On a eu l’occasion de mettre un pied dedans, maintenant on y est. On espère que ça durera ! ».

Une première pour le duo Samuel Ralchy et Thomas Garciane lors du Tour Auto

Présents au Tour Auto en Seat Cupra pour leur première course en duo, il était évident que Samuel soit pilote et Thomas copilote car le Dionysien connaît « la Cupra sur le bout des doigts ». « Mais je sais de quoi Thomas est capable en tant que pilote donc à l’avenir, ça pourrait arriver qu’on échange de siège », affirme Samuel. Malgré une bonne harmonie entre les deux passionnés durant les spéciales, les rôles ne sont donc en aucun cas fixés. « En termes d’expérience, ça serait vraiment intéressant de passer de l’autre côté pour mieux se comprendre, pour que personnellement je comprenne mieux Thomas en tant que copilote et inversement ».

Le Dionysien et le Saint-Joséphois se sont aussi retrouvés sur le rallye de St Joseph. « Lorsqu’on a décidé de participer au Tour Auto, on s’est dit qu’il s’agissait juste d’un événement ponctuel », raconte Samuel. « Et puis finalement, une fois qu’on est dedans et qu’on a mis un pied dans tout ça… ».

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Ophélie Vinot

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