Pas de magie à Monza pour Reshad de Gérus
Par Sportcom 974 | Le 28/09/2021 | Sports mécaniques
Le deuxième meeting d’Euroformula de Reshad de Gerus n’aura pas été de tout repos. En Italie, le réunionnais n’a pas pris de points.
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Qualifié en deuxième ligne en P4 le Samedi matin, c’est sous les meilleurs auspices que se présentait la course 1 l’après midi. Confronté à des pilotes très expérimentés sur cette voiture, le réunionnais parvenait à accrocher le rythme des références de la série sur la piste transalpine la plus rapide de tous les championnats estampillés FIA. Cette piste de Monza est caractérisée par un droite gauche particulièrement lent en bout de ligne droite.
Auteur d’un très bon départ, Reshad se plaçait dans le trio à l’extinction des feux et trois pilotes se présentaient de front au bout de la première accélération. «Je suis arrivé un poil trop vite à l’intérieur de la trajectoire.» expliquait Reshad. «Le pilote à ma droite a freiné au même endroit que moi et pour lui c’est passé car il a pu élargir un poil. Malheureusement, j’étais coincé et en tapant les freins, la voiture est partie en luge et j’ai accroché le pilote extérieur avec l’aileron avant.» Dès lors les objectifs légitimes de figurer sur le podium étaient terminés pour le réunionnais. Passage par les stands pour un changement d’aileron puis une pénalité (drive through NDLR) pour avoir provoqué une collision mettaient un terme aux espoirs de Reshad.
Lors de la première des courses dominicales, un déluge s’abattait sur la piste italienne et le départ était donné lancé après quelques tours sous safety car. Partant depuis la onzième place, de véritables nuages d’eau du fait des 10 voitures devant lui empêchaient le pilote de pouvoir partir immédiatement à l’assaut de la meute. «Dans ces conditions, il faut surtout se caler sur la voiture devant sur la voiture devant. Avec les projections, on ne voit absolument rien! Il faut rester très vigilants pour ne pas faire de faute. Les seuls points de repère sont les panneaux latéraux de distance. On les voit au tout dernier moment, il faut être hyper concentrés!» Malgré ces conditions difficiles, Reshad ne faisait aucune erreur et malgré l’intervention de la safety car à deux reprises en course, il parvenait à terminer la course dans le top10.
Autant la course2 fût difficile, ce n’était encore rien en comparaison de l’ultime course de Dimanche. «Des torrents d’eau se sont abattus sur la piste dès la mise en grille. Je n’avais jamais rien connu de pareil.» détaillait le pilote. «C’était la première fois que je prenais un départ arrêté dans ces conditions. C’était vraiment fou! De la survie! On ne voyait même pas les feux de la voiture devant nous. Malgré tout j’ai réellement pu améliorer sous la pluie grâce à l’expérience de la veille. Je suis remonté P5 et finalement les commissaires ont sagement opté pour le drapeau rouge. Lors des deux derniers tours, on était en full aquaplaning dans la ligne droite. C’était vraiment limite!»
Malgré ce week end décevant d’un point de vue purement comptable, Reshad reste satisfait de ce week end. «C’est une sacrée expérience d’avoir roulé dans ces conditions. Bonne expérience même si honnêtement je préférerais ne plus avoir à rouler dans les conditions de Dimanche. Psychologiquement et nerveusement c’est épuisant!»
Alors que l’ancienne série dans laquelle il évoluait vient de tirer le rideau plus tôt que prévu avec l’annulation du meeting américain d’Austin pour des raisons de Covid, la fin de saison n’en reste pas moins importante pour Reshad qui est loin d’en avoir terminé pour 2021.
«Il y a deux solutions en ce qui me concerne. Fin Octobre se déroulent les test de présaison 2022 en F3 FIA et nous sommes dans l’attente de pouvoir y participer. Nous avons de nombreux contacts en cours et maintenant que le Championnat FIA est terminé en F3, les team manager vont réfléchir à leur line up de l’année prochaine. Le plan A est donc de participer à ces tests la semaine suivant l’ultime manche Euroformula. Mais pour des raisons de budget, si je suis sélectionné pour participer à ces test, on n’aura ps le budget pour faire également la dernière course Euroformula. Donc priorité à la F3 FIA. Le plan B reste une saison 2022 en monoplace et nosu travaillons actuellement sur mon plan de carrière quel que soit le cas de figure. Il y a bien un plan B si je ne participe pas aux tests d’écurie de mi-saison mais l’objectif reste le championnat FIA. Néanmoins si les choses se débloquent, ce serait avec plaisir que je prendrais le départ à Barcelone pour le tombé de rideau de l’Euroformula.»
Le pilote réunionnais reste clairement «dans le game» et les options seront choisies mi-Octobre au plus tard. Pour l’heure, point de vacances, pour rester affûté physiquement et mentalement, Reshad de Gerus poursuit le travail. En monoplace, il n’y a pratiquement pas d’intersaison, telle est la vie d’un pilote pro…
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