Il y a deux ans, en pleine pandémie Covid-19, Leïla Fleming décide de ne pas se laisser impressionner et de monter son garage de mécanique rapide à Dugazon de Bourgogne (Les Abymes) : Amazone Auto. Cette nouvelle étape professionnelle permet à la jeune cadre d’arriver à son but de toujours : devenir une femme d’affaires.
-
03/12/2024
L’actu des sports mécaniques du 3 décembre
La finale du GTWC a désigné son gagnant, la Formule 2 devra
-
02/12/2024
Changer les roues de sa voiture : illégal ?
Pour de nombreux automobilistes, changer une roue ou un pneu est
-
29/11/2024
Lancement des nouveaux Macan et Taycan électriques chez Porsche Guadeloupe
La concession Porsche Guadeloupe a célébré le lancement du nouveau
-
29/11/2024
Tout savoir sur la climatisation pour moto : confort et innovation sur deux roues
La climatisation pour moto : une innovation révolutionnaire !
Perchée dans un bureau qui surplombe l’atelier d’Amazone Auto, Leïla Fleming a un œil sur tout ce qui s’y passe. Les véhicules entrent et sortent, démontés, vérifiés, et réparés par les mécaniciens avec au bout deux objectifs clairs. Ces objectifs : un véhicule réparé dans la journée ou les 24h et garantir la satisfaction du client.
Leïla considère même que ce sont les actes fondateurs de la création d’Amazone Auto. Et jusqu’à présent, elle tient ce cap à quelques exceptions près. « Quand une voiture reste plus de 24h dans notre parc c’est que nous n’avons pas trouvé la pièce tout de suite et que nous avons dû la commander ». S’il s’avère que la panne est plus lourde que prévue, Leïla n’a aucune gêne à diriger son client vers un garage plus compétent. « Je ne suis pas de celles qui ont peur de perdre leurs clients. J’ai fondé cette entreprise sur le bouche-à-oreille qui fonctionne mieux que n’importe quelle publicité. Les clients savent que leur tranquillité d’esprit est tout ce qui m’importe. »
Sommaire
Un succès fondé sur l’honnêteté chez Amazone Auto
Pour être dans les temps, elle n’hésite pas à reprendre son ancienne fonction de coursière. Elle ne fonde pas non plus son succès sur le fait d’être femme. Et cela même si elle sait que ses clientes, avec elle, sont débarrassées de la crainte d’être arnaquées. « Il est vrai que mes clientes sont détendues. Mais je pense qu’il s’agit aussi de détricoter un mythe. Certains hommes n’ont aucune connaissance en mécanique. Certaines femmes, elles, arrivent quand même à m’expliquer la panne et l’historique des réparations, ce qui me permet de les aider au mieux ». De toutes façons, il n’est pas question de surfacturer, si une réparation n’est pas urgente, elle est signalée au client avec l’estimation du temps pendant lequel la voiture roulera malgré le petit dysfonctionnement.
La mécanique d’une constante
Aujourd’hui, Leïla Fleming est une femme épanouie. « Fais de ta passion ton métier, et tu n’auras jamais à travailler un jour de ta vie » ce dicton est si vrai dans mon cas. » rigole la jeune femme. La mécanique, à l’origine, n’était pas une vocation, mais elle a bien été une constante dans sa vie. « Ça a commencé il y a bien longtemps lorsque j’étais coursière pour le compte de mon oncle. Le matin, je devais aller chercher les pièces qui avaient été commandées pour les amener au garage. »
Mais l’ambitieuse Leïla ne voulait pas s’arrêter là, elle était encore loin d’être la femme d’affaire qu’elle aspirait à devenir. Le premier coup de pouce lui est donné par un de ses contacts. À l’époque recherche un gérant pour son 2ème garage. Son oncle n’étant pas dans une dynamique d’expansion, elle accepte cette offre, et entre directement dans le bain de la gestion d’entreprise. Tout ce qu’elle aime, tout ce à quoi elle aspire et qu’elle touche déjà du doigt dans ses activités annexes.
La gestion de l’humain un challenge pour Leïla Fleming
Après avoir géré quelques temps ce premier garage, elle décide qu’il est temps de prendre son envol. Elle a toutes les cartes en main. Le seul caillou dans la chaussure de Leïla Fleming reste la gestion de l’humain. En dehors d’un employé de confiance, elle avoue avoir le plus grand mal à trouver des mécaniciens sérieux et impliqués. « Il y a beaucoup de mécaniciens qui jobent et qui veulent rester dans cette stratégie. Ensuite, même s’il s’avère que le mécanicien est très doué, il y a toujours une difficulté de gestion entre la sphère personnelle ou professionnelle. C’est un problème global à notre profession, et c’est une difficulté que je partage avec mes confrères. Imaginons que j’engage un mécanicien, si on lui propose un job au noir sur un ou deux jours, il est capable de ne pas se présenter à son poste et c’est vraiment dommage. » Il aura fallu deux ans pour stabiliser d’équipe.
Objectif : sécuriser le premier garage Amazone Auto !
C’est aussi ce qui explique qu’elle n’ira pas à la conquête du marché avec un second garage. Même si elle y a pensé ! « J’ai pensé à avoir un autre garage, mais je crois qu’il est plus sage de sécuriser l’existant. J’ai commencé avec les loueurs de voiture et désormais la stratégie de la satisfaction client me permet d’étendre ma clientèle aux particuliers. Je vais continuer ainsi en faisant le maximum pour les entourer, les accompagner et être digne de leur confiance ». La coursière d’antan devenue la femme d’affaire rêvée qui sourit tous les matins à l’idée de lever le rideau de son garage.
Laisser un commentaire