L’ASA Equateur veut faire vivre le rallye en Guyane
Par Emmanuel Rolland | Le 27/11/2024 | Actu | Dossiers de la rédac' | L'auto & vous | News
Maintenir une activité de sport automobile en Guyane n'est pas toujours facile, mais l'ASA Equateur, qui compte plus de trente années d'existence, continue de travailler d'arrache-pied pour organiser des épreuves dans la région afin de satisfaire les passionnés de ce sport.
-
26/11/2024
Revue du Marché Automobile de Guyane – Octobre 2024
3e mois consécutif de chute des ventes de voitures neuves en Guyane
-
26/11/2024
L’actu des sports mécaniques du 25 Novembre
L'actualités des sports mécaniques des derniers jours ! De la F1,
-
25/11/2024
Revue du Marché Automobile de Guadeloupe – Octobre 2024
Le marché des voitures neuves en Guadeloupe a enregistré une
-
25/11/2024
Animal domestique en voiture : les précautions à prendre !
Transportez votre animal domestique en voiture en toute sécurité.
La vie d’organisateur d’épreuves automobiles n’est généralement pas facile, mais la difficulté est encore plus grande lorsqu’il s’agit de mettre sur pieds des épreuves de rallyes en Guyane. Une terre qui compte de nombreux passionnés de sport automobile, mais où les obstacles sont nombreux.
La saison 2024 de sport automobile guyanais reflète bien les difficultés rencontrées. L’ASA Equateur, organisatrice des épreuves de la région (dans le cadre d’un partenariat avec la Ligue de Nouvelle Aquitaine, en métropole), a en effet été contrainte d’annuler purement et simplement le championnat de course de côte cette année, comme l’explique Leïna Ducreux, secrétaire générale de l’ASA, elle-même pilote à ses heures, et qui œuvre aux côtés de la présidente Carole Jacques.
« Nous avons dû annuler deux épreuves car la pluie avait fortement abimé le parcours prévu pour les courses de côtes, et qui n’était plus opérationnel », indique cette dernière. « Et nous avons préféré annuler les deux autres dans un souci d’équilibre car nous ne voulions pas que le titre se décide sur deux seules manches cette saison. »
Mais l’ASA Equateur ne lâche pas l’affaire, et dépense beaucoup d’énergie à maintenir un calendrier d’épreuves de rallyes cette saison, malgré un contexte plus que désavantageux. « Il y a eu beaucoup de casses mécaniques et de voitures endommagées lors de sorties de route sur des épreuves précédentes », continue Leïna Ducreux. « En raison des coûts de réparation, cela a forcément plombé les plateaux des épreuves de rallyes, qui sont réduits à sept oui huit concurrents au départ cette année. Et puis il est difficile à la base pour les concurrents d’accrocher des sponsors en Guyane, financièrement c’est un peu délicat de financer un engagement en rallye, on doit parfois même mettre de notre poche. »
Pour autant, malgré un plateau réduit, la bagarre ne manque pas, même si le duo Jean-Mary Bardoux/Jean-Sébastien Mencé domine les débats sur sa Peugeot 208 R2 (les deux hommes étaient également au départ du Martinique Rallye Tour cet été sur une Citroën C2 R2 Max, ndlr). Sans oublier Jessy Guyotte et Pascal Coupra, jamais très loin sur leur Peugeot 106 S16.
L’article continue juste après…
Faites partie des premiers alertés des bons plans oOvango sur WhatsApp !
Recevez-les en suivant notre chaîne WhatsApp et activez la cloche 🔔 !
« On peut arriver éventuellement à une dizaine de voitures engagées sur les dernières épreuves de 2024, mais je ne pense pas que l’on pourra aller plus loin cette saison. L’an prochain, nous espérons avoir des plateaux d’une vingtaine de voitures. »
L’argent demeure bien évidemment le nerf de la guerre, mais recruter du personnel apte à encadrer de telles épreuves constitue un autre défi en Guyane. « C’est important d’avoir suffisamment de monde pour garantir la sécurité, et parvenir à faire en sorte que le public respecte les règles durant les rallyes », poursuit la secrétaire générale de l’ASA Equateur. « Et en Guyane c’est encore plus un problème car on manque d’officiels, c’est dommage. »
« On a pourtant un public fidèle, surtout des personnes d’un certain âge, qui peuvent être des anciens pilotes ou des anciens commissaires, qui répondent à chaque fois présents sur les bords des spéciales. En revanche, les plus jeunes se tournent plus souvent vers les épreuves de type « Run ». Et les sponsors ont plus tendance à financer des voitures pour des Runs que pour des rallyes. »
« Un autre problème est que nous ne sommes pas mis en avant, on est un peu dépités par ça. Parfois, les gens ne savent même pas qu’une épreuve de rallye se dispute près de chez eux. »
Si les routes de Guyane aptes à accueillir des courses de rallye ne sont pas si nombreuses, certains parcours sont devenus populaires, comme la Route des Plages, la colline du Mont Tabo, ou encore le tronçon Roura Cacao, appréciés par les équipages depuis de nombreuses années.
Le potentiel est là, la passion du sport automobile est également présente aussi en Guyane. Et l’ASA Equateur compte bien réunir tous ces ingrédients pour insuffler une nouvelle dynamique à la discipline dans la région. En attendant, rendez-vous début décembre du côté de Matoury pour la dernière manche du calendrier.
Nouveau ! Soyez alerté de toute l’actu auto/moto des Outre-mer via WhatsApp
- L’ASA Equateur veut faire vivre le rallye en Guyane - 27/11/2024
- L’actu des sports mécaniques du 25 Novembre - 26/11/2024
- L’actu des sports mécaniques du 19 Novembre - 19/11/2024
Laisser un commentaire