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Relativement récente, la mouvance du co-transportage s’adresse aux consommateurs qui souhaitent réduire les coûts et les émissions de CO2 liées aux transports des marchandises. Elle intéresse également ceux qui souhaitent contribuer à l’économie collaborative. En effet, cette pratique peut arrondir les fins de mois. Une solution maligne que Fiap-Fiap met en oeuvre en Guadeloupe, Martinique et Guyane.
Sommaire
Des livraisons moins chères et plus écolos
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers de nouveaux modes de consommation. Que ce soit pour l’habillement, la nourriture, le bricolage, le jardinage, les applications mobiles ne manquent pas. Le co-transportage s’inscrit dans ce modèle, avec l’ambition d’optimiser les déplacements de véhicules et de livrer des marchandises. Ainsi, quand le covoiturage permet de transporter des voyageurs, avec le co-transportage, ce sont les paquets qui voyagent.
Une pratique encadrée
L’activité de transport de marchandises est strictement encadrée par la loi. Voté par décret en 2019, le principe du co-transportage est simple: « Transporter des colis pour le compte d’autres particuliers, contre rémunération ».
De plus, aucun statut professionnel n’est nécessaire pour mener cette activité. Le coursier peut gagner jusqu’à 3000 euros par an, sans avoir à déclarer ces revenus aux impôts.
L’idée Fiap Fiap
L’idée est née d’un double constat : faire livrer un objet peut se révéler très coûteux pour un particulier, surtout s’il est lourd et encombrant alors que bon nombre de véhicules voyagent le coffre vide. Chacun peut donc choisir d’associer cette activité à son rythme quotidien comme l’explique Edwin Ozier-Lafontaine, président de la société:
« En fonction de sa disponibilité, le coursier choisit des missions sur l’application, récupère le paquet dans un magasin partenaire et le dépose au client, demandeur de la livraison. Nous faisons la promesse de livrer en moins de 3 heures, dans un rayon de 60 kilomètres. Le prix dépend ensuite de la taille du colis et de la distance à parcourir. »
En mettant en relations ces personnes aux Antilles-Guyane, Fiap Fiap se lance le défi de favoriser les pratiques économes, sociales et écologiques. Tout le monde s’y retrouve. En effet, les uns payent moins cher leur livraison et les autres rentabilisent leur déplacement. De plus, cette activité peut être une réelle source de revenu pour une tranche de la population qui n’a pas accès à l’emploi.
Devenir fiapster
L’application Fiap Fiap recrutent actuellement ses coursiers (fiapsters), en Guadeloupe, Martinique et Guyane. L’objectif est d’atteindre les 300 inscriptions, soit 100 sur chaque territoire pour lancer les livraisons.
La qualité du service est la pierre angulaire du projet. Ainsi, chaque fiapster est suivi, puis noté par le client. À la livraison, ce dernier lui remet un code qui permet de valider la réception du produit et de créditer le prix de la course sur le compte du fiapster.
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