Début de campagne sucrière à La Réunion : on sort les chevaux !
Par Ophélie Vinot | Le 15/07/2021 | Actu | Économie et politique
Après le Nord et l'Est au début du mois, ce jeudi marque le début de la campagne sucrière dans le Sud-Ouest de la Réunion. Jonathan enfourche pas moins de 280CH avec ses deux tracteurs et Emmanuel s'amuse avec son fils et son Valtra T174, loin d'être une voiturette de plage.
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Emmanuel Ethève est agriculteur depuis 1998 à Saint Joseph, dans le sud de La Réunion. Il a commencé avec son père, puis a repris l’exploitation en 2001 après la disparition de ce dernier. Régulièrement en compagnie de son fils, Alexis, qui adore passer du temps dans le tracteur de son père, Emmanuel commence la récolte de ses cannes avant même le début officiel de la campagne sucrière : « en fait, on commence quelques jours avant le lancement de la saison pour que l’on ait déjà au moins une remorque de plusieurs tonnes prête à aller à l’usine. Ça nous fait gagner du temps sur le premier transport ! ».
Objectif : gagner du temps
Emmanuel est propriétaire de trois engins : un tracteur Valtra T174 (6 cylindres) et deux remorques. « la verte peut transporter 15 tonnes et la rouge 14 tonnes de cannes », précise son fils. Emmanuel ajoute : « c’est important d’avoir deux remorques. Lorsqu’il pleut par exemple, si les deux remorques ont été chargées la veille, on en profite pour transporter les cannes coupées jusqu’à l’usine. Il y a deux aller-retours à faire, mais avec une météo où de toute façon on peut être coincé pour la récolte, l’air de rien ça fait gagner du temps ».
Le tracteur Valtra d’Emmanuel peut aller jusqu’à 45km/h. « Mais ce qui importe c’est aussi qu’il puisse être assez puissant dans les terrains les moins praticables que j’ai en ma possession », explique-t-il. « Certains terrains ne sont vraiment pas simples pour la récolte. Très pentus et en bord de route, on peut vite perdre du temps à cause de la circulation ou de la pluie qui ruisselle sur la terre ». L’agriculteur expérimenté a également fabriqué un porte-engin. « D’ici la fin de l’année ou début d’année prochaine, j’aimerais investir dans une coupeuse. J’ai déjà le porte- engin, il ne manque plus que la machine qui ira dessus ! ».
Jonathan Fontaine est un ami d’Emmanuel. Son père l’aide, parfois aussi sa mère et son frère. Jonathan est agriculteur depuis neuf ans et uniquement dans la canne, « du moins pour l’instant ». Il a notamment deux tracteurs et une coupeuse Terex TC60. Emmanuel est en admiration devant cette dernière : « vous allez voir, c’est fantastique. C’est d’une précision exceptionnelle. En plus, c’est très rentable car l’usine vous donne plus, étant donné le travail en moins à réaliser derrière ». Malgré sa timidité, Jonathan est tout aussi enthousiaste lorsqu’il parle de ses deux tracteurs : « j’ai un Claas et un Renault. L’un a 150 chevaux et l’autre 130 chevaux. Les deux sont des 6 cylindres ». « J’ai aussi deux caissons qui servent à charroyer les cannes, les transporter jusqu’à l’usine une fois coupées », précise-t-il.
Mercredi, Emmanuel avait déjà rempli une remorque de 14 tonnes. De son côté, Jonathan et son père s’apprêtaient à tronçonner la tête des cannes déjà coupées, pour qu’il n’y ait plus qu’à charger et transporter jusqu’à l’usine du secteur, celles de Langevin ou de Grands Bois.
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