Alfa Romeo Stelvio MY23 Q4 Competizione : tour de piste ultime pour le SUV premium italien
Par Sébastien Berthoud | Le 22/02/2024 | Essais Auto
Après deux restylages légers, le Stelvio sort les griffes dans cette version Competizione… en diesel. Mais quand le couple et la transmission intégrale répondent présents, cela donne un SUV plutôt sportif et dynamique.
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Présenté en 2016 et commercialisé depuis 2017, le Stelvio a gardé sa personnalité au fil du temps. Ce dernier restylage, très léger, fait surtout évoluer les optiques avec des projecteurs à l’avant Full-LED Matrix et des feux arrière teintés soulignant la sportivité. Outre les contours de vitres noirs et la double sortie d’échappement, ce sont les jantes de 21 pouces qui flattent l’œil sur cette version Competizione, tout comme le coloris mat Gris Panarea. Une combinaison parfaite.
À l’intérieur, le cuir, omniprésent, habille la planche de bord, le volant et les sièges. Les finitions sont d’excellente qualité et l’instrumentation est entièrement numérique, avec deux écrans : le premier de 12,3 pouces et le second de 8,8 pouces. Le système multimédia a malheureusement pris quelques rides et les commandes tactiles mettent parfois du temps à répondre. En revanche, le système audio Harman Kardon de 900 Watts, de série, fait des merveilles en termes de spatialisation sonore et de profondeur dans les basses fréquences.
Un SUV qui a du répondant
Allumage du moteur. Oui, c’est un diesel. Et cela s’entend, surtout à basse vitesse en ville avec quelques vibrations au programme et un bruit qui n’est pas des plus flatteurs. Pour autant, quand la route s’élargit, notre modèle d’essai se montre nerveux, à condition d’activer le mode D (pour Dynamic) sur le sélecteur DNA. Le 4 cylindres 2,2 litres de 210 ch (470 Nm de couple) affiche alors d’excellentes performances et n’a aucun problème pour propulser les 1745 kg de la bête. Nous avons mesuré 6,8 secondes pour atteindre les 100 km/h. Un score possible grâce à la boîte automatique à 8 rapports (les palettes au volant sont plus là pour l’esthétique) et la transmission intégrale (appelée Q4) qui distribue, en temps réel, le couple entre les essieux avant et arrière.
La consommation, elle, ne dépasse pas les 7 litres aux 100 km à condition d’être sage avec l’accélérateur et d’utiliser le mode A (Advanced Efficiency). Quant aux suspensions pilotées, elles s’adaptent aux demandes du conducteur : souples pour une conduite sur le couple ou rigides pour attaquer sereinement dans les virages. Même sur chaussée dégradée, le confort est préservé ! Côté habitabilité, comptez plutôt sur deux places à l’arrière car l’assise centrale est réduite au strict minimum. En revanche, le coffre est dans la moyenne du secteur avec 525 litres de chargement.
Le Stelvio n’est pas si courant sur nos routes ultramarines et se veut relativement exclusif. Si le prix de départ pour la version diesel en deux roues motrices démarre à 53 000 €, ce 210 ch AT8 Q4 en finition Competizione est proposé à plus de 70 000 €. Un prix justifié compte tenu des équipements et des performances. En attendant son renouvellement en 2025, ce Stelvio tient donc la dragée haute face aux autres SUV Premium du marché.
Les plus
– Belles finitions
– Transmission intégrale
– Excellentes reprises (couple de 470 Nm)
– Suspensions pilotées intelligentes
Les moins
– Système multimédia en retrait par rapport à la concurrence
– En fin de carrière
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