Alfa Romeo Giulia MY23 Veloce : futur collector
Par Sébastien Berthoud | Le 21/03/2024 | Essais Auto | Guides & Essais
Découvrez l'Alfa Romeo Giulia MY23 Veloce en version 280 ch avec Oovango.
-
21/11/2024
AGENDA : Sports Mécaniques Outre-mer – NOVEMBRE 2024
Retrouvez l'agenda des sports mécaniques des Outre-mer pour le mois
-
21/11/2024
Volkswagen Tiguan Life & R-Line : le nouveau cru
La nouvelle génération du Volkswagen Tiguan apporte son lot de
-
20/11/2024
Le Groupe Citadelle acquiert le NCCIE en Guyane
Le Groupe Citadelle distribue désormais les marques Toyota et Ford
-
20/11/2024
Seat Arosa : une sacrée préparation !
Si la Seat Arosa est une citadine banale qui disparait peu à peu des
Un bijou ! Trop rare sur nos routes ultramarines, la Giulia restylée mêle tous les avantages d’une berline premium. Dans cette version de 280 ch dotée d’un différentiel à glissement limité, le plaisir de conduite est omniprésent.
L’essai de l’ancienne Giulia Quadrifoglio sur Oovango, début 2023, nous avait laissé sans voix. Nous récupérons cette fois-ci la version restylée, à la motorisation plus sage. Certainement la dernière Giulia 100 % thermique, avant le passage au tout électrique pour la prochaine génération. Extérieurement, la principale modification vient des phares à l’avant, plus élégants que la précédente version. Le regard est toujours aussi agressif avec la calandre noire de cette édition « Veloce ».
À l’intérieur, davantage de changements : les finitions font un net bond en avant (mélange de cuir et d’inserts en aluminium) et l’habitacle fait la part belle au numérique avec des compteurs digitaux et un ordinateur de bord plus rapide, intégrant les dernières technologies. Les sièges en cuir, avec soutien latéral réglable électriquement, offrent par ailleurs un excellent maintien. Le toit panoramique en deux parties (option à 1700 €) devient vite indispensable pour accroître la luminosité une fois installé au volant. Si le miroir de courtoisie décentré étonne, la Giulia tient cette fois-ci la comparaison face aux standards allemands.
Sommaire
Un châssis affûté
Notre modèle d’essai renferme un 2 litres turbo (4 cylindres en ligne) avec une puissance de 280 ch et 400 Nm de couple. L’incontournable sélecteur DNA d’Alfa, permettant de choisir le mode de conduite, est bien évidemment de la partie. En mode sport, le 0 à 100 km/h est abattu en 5,2 secondes, avec une sonorité du moteur toutefois banale. Sans être collé au siège, les accélérations et les dépassements sont vigoureux, avec une motricité sans faille. Un résultat rendu possible grâce à la boîte automatique à 8 rapports (rupture de couple très dynamique à chaque passage de rapport) et au différentiel à glissement limité (intervenant en cas de perte d’adhérence) qui distribue, en temps réel, le couple entre les essieux avant et arrière. Dans le sinueux, le plaisir est décuplé grâce à une direction très précise et un châssis hors du commun. Une rigidité exemplaire qui donne l’impression de faire corps avec la machine. À condition d’accepter de consommer plus de 11 litres aux 100 km en ayant le pied lourd.
Au final, cette Giulia n’a rien à envier à une berline allemande. Ceux qui lorgnent sur une BMW Série 3 ou une Mercedes Classe C doivent aussi envisager l’option Alfa Romeo. À performances équivalentes, le budget de 62 500 € nécessaire est aussi 10 % inférieur à celui de la concurrence. Cette Giulia est enfin le meilleur modèle à ce jour pour entrer dans l’univers des Alfistes et un placement pérenne.
Les plus
Certainement la dernière Giulia 100 % thermique : un futur collector
L’un des meilleurs châssis au monde
Une finition intérieure en net progrès
Un design extérieur qui ne prendra pas de rides dans le futur
Prix justifié et compétitif par rapport à la concurrence
Les moins
Consommation : plus de 11 litres aux 100 km en ayant le pied lourd
Faites partie des premiers alertés des bons plans oOvango sur WhatsApp !
Recevez-les en suivant notre chaîne WhatsApp et activez la cloche 🔔 !
Laisser un commentaire