Max’Stance : à la découverte de la Renault Dauphine 1959
Par Redaction | Le 10/09/2021 | Tuning
C’est l’unique du genre en Martinique. Retrouvée au fond d’un garage au Vauclin, dans l’Est de l’île, il a fallu cinq ans à un passionné pour la restaurer entièrement à l’identique, ou presque !
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Comme d’habitude, Max nous a dénichés une pépite qu’il va nous présenter. Et aujourd’hui,
c’est une pépite un peu spéciale, car elle s’inspire d’une mode qui vient d’arriver en
Martinique : la Resto-Mod. Cette mode consiste à restaurer d’anciens modèles de voitures
laissées à l’abandon, tout en y ajoutant une touche de modernité. C’est là que Patrick entre
en jeu. Cet amateur de vintage nous présente aujourd’hui sa Renault dauphine de 1959 dont
il est si fier.
Sommaire
Un long processus
Abandonnée au fin fond d’un garage dans l’est de l’île, cette voiture semblait condamnée à
ne plus jamais sortir de celui-ci. Pourtant, Patrick a décidé de lui donner une deuxième vie,
et le résultat est époustouflant.
Mais cette rénovation ne s’est pas faite en un jour, et résulte d’une longue implication du
martiniquais pour lui rendre sa grâce d’antan. D’abord désossée puis retapée de fond en
comble, la Dauphine a fini par retrouver toute sa splendeur.
Et après 5 ans de dur labeur, Patrick est fier de présenter sa dauphine 100 % martiniquaise.
Car toutes les pièces (excepté le moteur) viennent de Martinique.
« Un travail d’orfèvre »
Une véritable pièce d’orfèvrerie, comme dit Max en inspectant la voiture. À l’arrivée, la
Dauphine est méconnaissable. Le kit carrosserie est fait maison, afin de créer de nouvelles
entrées d’air et deux emplacements de phares supplémentaires. Les jantes sont chromées et
se marient parfaitement avec le bleu inimitable de la carrosserie.
L’apparence de cette petite Alpine a de quoi déboussoler. Entre vintage et modernité, la
dater devient une tâche difficile, et lui donne un caractère intemporel que son propriétaire
apprécie beaucoup.
Et l’intérieur le confirme. Le travail de modification de l’habitacle est considérable : un levier
de vitesse à l’américaine, un tableau de bord vintage avec tous les indicateurs nécessaires,
mais également tout l’électronique dont on dispose aujourd’hui pour une conduite
confortable et moderne. Les sièges baquet sont ceux d’une Porsche, ils ont été modifiés sur-
mesure par un maitre capitonnier, au gabarit de la Dauphine. Là aussi, toutes les
modifications sont faites à la main.
Une vieille voiture qui en a sous le capot
Avec toutes les modifications, cette petite alpine pèse 700 kilos à peine. Elle dispose d’un
moteur 13100 de 4 cylindres papillon avec une boite à air carbone fait maison. Le tout
réalisé par le fameux préparateur de moteur Pierre Ferry. Ce moteur développe tout de
même 150 chevaux, et dégage un excellent rapport poids-puissance qui fait de cette alpine
une véritable mangeuse de goudron.
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