Le 13 juillet, c’est par une lettre que l’un des géants du transport maritime, Maersk, a annoncé qu’ils arrêteraient les rotations entre l’Europe et les Antilles, à partir de janvier 2023.
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« Compte tenu des difficultés récentes à fournir un service fiable vers et depuis les Antilles françaises, nous avons décidé d’arrêter notre couverture océanique sur PCRF – Antilles françaises/Europe, à compter du 1er janvier 2023.
Votre partenariat reste pour nous de la plus haute importance et nous tenons à vous assurer que nous maintiendrons notre engagement commercial sur cette route jusqu’à la fin de l’année. En tant que partenaire logistique intégré, nous vous fournirons tout le soutien dont vous avez besoin dans les mois à venir pour assurer une transition en douceur et identifier de nouveaux itinéraires et options pour votre cargaison.
Nous communiquerons plus d’informations sur la résiliation dès que possible, y compris des détails sur la dernière rotation. »
Communiqué de Maersk à destination des partenaires des Antilles
Il s’agit du communiqué faisant suite au courrier adressé aux clients de la compagnie maritime Maersk, aux Antilles. L’armateur et transporteur Danois indiquait aussi à ses partenaires de Martinique et Guadeloupe, que ses engagements commerciaux seraient tenus jusqu’au bout. Mais aussi que la compagnie serait à leurs côtés pour les accompagner les prochains mois.
Sommaire
Baisse des prix de CMA CGM en Outre-mer dans le même temps
Au lendemain de l’annonce de Maersk, CMA CGM a annoncé une baisse du prix du container à destination des départements d’Outre-mer. En effet une réduction des taux de fret à hauteur de 750 euros par conteneur 40 pieds sera appliquée. Soit une baisse jusqu’à 25 % de ses prix. Et cela pour l’ensemble des importations dans l’hexagone et en Outre-mer, à compter du 1er août et pour un an. Des baisses de tarifs définies en concertation avec le ministère de l’Économie et après discussions avec des clients du groupe et certaines fédérations dont la CPME, selon CMA CGM.
Le transporteur, qui affichait lors de son dernier exercice des profits records de 18 milliards de dollars, avait déjà pris des mesures d’aide durant la crise sanitaire liée au Covid-19. Il avait gelé les taux de fret « flottants » depuis mai 2021 dans les Outre-mer. Mais avec le départ de Maersk des Antilles, cette baisse du coût unitaire se compensera forcément par l’augmentation du volume. Les clients vont se rabattre sur les lignes de CMA CGM d’ici 4 mois.
Les craintes d’une situation de monopole ?
À ce jour, les transitaires jonglent entre Maersk et la CMA CGM, afin de proposer à leurs clients les meilleurs tarifs possibles. Avec le départ de Maersk des Antilles, on peut légitimement craindre qu’en dépit d’une baisse de la tension logistique au niveau international (résultante logique des manœuvres actuelles des banques centrales), le tarif du fret ne retrouve jamais les niveaux connus avant la crise sanitaire liée au Covid-19. À l’avenir cela risque d’être impossible de transporter tous les biens volumineux et relativement peu chers ; pour lesquels le transport en avion est bien trop onéreux. Seule une concurrence libre permet aux prix de s’ajuster sur un marché.
Demain la seule limite aux prix imposés pourrait être la capacité des particuliers en bout de chaine à payer le prix demandé… Un véritable problème puisque certains produits de première nécessité, ou tout simplement indispensables, ne peuvent se transporter que par bateau vers les Antilles. Les gens ne peuvent pas s’en passer et s’ils le doivent par contrainte, cela ne pourra se faire sans répercussion sur l’économie de manière générale. On peut imaginer que si les prix flambaient démesurément, un concurrent finirait par revenir, mais au bout de combien de temps ? Et à quel prix ?
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