Dossier de la Rédaction (4/4) : la transmission à variation continue, le rendement avant tout
Par Aurélien Voirin | Le 06/08/2021 | Conseils achat / vente | Guides & Essais | Passion auto / moto
Avec la généralisation des motorisations hybrides, les transmissions à variation continue connaissent un regain d'interêt. Ce type de boite de vitesse optimise en effet le rendement des motorisations tout en permettant d'ajuster à volonté sa plage de fonctionnement, pour le plus grand bénéfice des consommations. Explications.
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La boite à variation continue CVT (ou infinie IVT) par commande électrohydraulique
Ce principe de transmission automatique à variation continue est très astucieux : son fonctionnement simplifié s’apparente à une boite automatique (à trains épicycloïdaux) composée de 2 poulies coniques parallèles dont le diamètre varie, ce qui fait varier proportionnellement et en continu leur rapport de démultiplication.
En effet, chaque poulie possède une gorge variable en « V » dans laquelle passe une courroie métallique et chaque gorge en V est constituée par 2 flasques mobiles capables de s’écarter ou de se rapprocher sous la pression d’un piston hydraulique piloté électroniquement. Ainsi, la cinématique reproduit entre ces 2 poulies une infinité de diamètres d’arbre primaire et secondaire, soit virtuellement une infinité de rapports de vitesse.
Avec une telle boite CVT, il devient donc en théorie possible de faire fonctionner un moteur thermique de manière parfaitement linéaire sur une plage de régime moteur idéale. C’est le calculateur électronique qui règle en continu le piston hydraulique pour obtenir le meilleur rapport de démultiplication entre la vitesse du moteur et celle des roues afin de réduire drastiquement la consommation de carburant.
Le gros avantage d’une boite CVT est sa compacité et son nombre limitée de pièces mobiles, ce qui renforce sa fiabilité : toutefois, c’est bien évidemment la courroie métallique qui concentre ici toutes les contraintes mécaniques, sa conception doit donc être absolument irréprochable !
Afin d’optimiser au maximum l’efficacité énergétique et l’agrément du véhicule, un convertisseur de couple est parfois présent en sortie de boite (comme chez Honda).
Toutefois, si techniquement cette technologie CVT semble idéale (fluidité totale, rapidité, rendement), à l’usage la sonorité des variations de régime moteur « à glissement continu » peut surprendre certains conducteurs en leur ôtant les repères sonores générés habituellement par les chutes brusques de régime moteur des boites classiques.
Avec l’apparition ces dernières années de nouvelles courroies métalliques résistantes aux fortes puissances (Audi MultiTronic, Subaru LinearTronic, Toyota Super CVT-i, etc.), ces transmissions CVT connaissent un regain d’intérêt lié à la généralisation de l’hybridation, dans un contexte de diminution des consommations.
Pas toujours « sexy » mais toujours performantes, ces nouvelles boites CVT méritent d’être (re)découvertes sans aucun préjugé.
Dossier de la Rédaction (3/4) : la “vraie” boite auto à convertisseur de couple
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