Difficile de reprendre la route des rallyes en 2021
Par Sportcom 974 | Le 16/08/2021 | Sports mécaniques
On l’a vu lors du 52e Tour Auto de La Réunion fin juillet : le taux de sorties de route sans gravité a fortement augmenté. Une conséquence logique de plusieurs mois d’arrêt de la pratique des sports mécaniques.
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La reprise de l’activité rallye à l’occasion du 52° Tour Auto de La Réunion a été marquée par de nombreux abandons. Toutefois grâce au système Rallye 2 instauré depuis plusieurs années maintenant sur l’île de la Réunion, certains abandons consécutifs à des soucis mécaniques ou certaines SRSG (sorties de route sans gravité) ne sont pas définitifs. Avant la dernière étape, plusieurs concurrents ont pu reprendre le chemin des spéciales dès le départ de l’étape du lendemain de leur abandon constaté par la Direction de Course.
En cas d’abandon lors d’une étape, le concurrent se voit lesté de 3 heures de pénalité qui s’ajoutent à la somme de ses performances sportives. À l’occasion de ce 52° Tour Auto les raisons d’abandons ont été nombreuses et variées. Néanmoins, deux raisons poussent un équipage à être contraint à l’abandon.
Sommaire
Sevrés de roulage pendant de longs mois
La première d’entre elle est l’erreur de pilotage. Les routes réunionnaises recèlent de nombreux pièges (changements de revêtements, virages se refermant brusquement, pollution de surface liée à la coupe de la canne à sucre, etc.). Après une année sans pratique, nombre d’équipages ont mis un peu de temps avant de retrouver leurs automatismes de pilotage. Il leur a fallu se réapproprier leurs montures et leurs limites. Sevrés de roulage depuis de longs mois, il est indéniable que certains ont péché par excès d’optimisme dans certaines trajectoires et le plaisir de «mettre le pied dans la tôle» a été parfois supérieur à une nécessaire retenue.
Heureusement, à l’occasion de cette épreuve de reprise du sport automobile, aucune sortie de route parfois violente n’a nécessité de moyens de secours lourds pour évacuation sanitaire. Le Tour Auto a d’ailleurs été marqué par la possibilité pour l’ensemble de la caravane sportive de pouvoir affronter le chrono sans aucune attribution de temps forfaitaire liée à une neutralisation trop longue pour raison médicale. Tous les concurrents ont donc pu dérouler le programme en conditions course.
La deuxième raison provoquant l’abandon d’un équipage est évidemment une défaillance mécanique (engendrant parfois une sortie de route). Au delà des problèmes directement liés au fonctionnement du moteur, plusieurs abandons sont liés à des ruptures de pièces mécaniques si nombreuses dans un puzzle rallystique. Les deux Ford Fiesta MKI R5 pilotées par Portet et Sam Caw Freve ont ainsi été contraintes à l’abandon (respectivement ES3 et 4) dès l’entame de la deuxième étape suite à un problème lié au système de freinage. Les sorties y ont été violentes mais heureusement sans conséquence pour les équipages et les spectateurs.
Près de la moitié des participants ont connu une SRSG
Mamisoa Rajoël, le pilote de la Honda qui embarque la présidente de l’ASA Réunion Muriel Rajoël a lui été victime d’un bris de fusée qui aura engendré là également une sortie de route à haute vitesse en fin de deuxième étape.
Néanmoins, de nombreux soucis mécaniques (moteur, boite de vitesse) auront mis en avant le manque de roulage des bolides.
Après une année passée sous bâche, bien que bichonnés par leurs propriétaires/pilotes, les bolides auront parfois eu un réveil difficile. Tous les équipages ont évidemment passé les différentes pièces au crible avant le départ de l’épreuve, mais certains éléments avaient visiblement mal passé l’épreuve du temps sous Covid avec de nombreuses micro-fissures indécelables à l’oeil nu.
Le taux d’abandon est de fait relativement élevé à l’arrivée finale, avec uniquement la moitié des admis au départ qui auront été en mesure de rallier le drapeau à damier, sans avoir à rendre leur carnet à un moment ou un autre.
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